Nouveautés septembre 2003

 

Le CRKT Stiff K.I.S.S. ("keep it super simple") avec le Douk-Douk, son ancêtre en quelque sorte ;o)

Le Stiff est vendu avec une foultitude d'accessoires dont cet étui très pratique, et d'autres gadgets.

Pour éviter de perdre mon Douk, je l'ai attaché à une petite drisse.

L'ensemble de la mise à jour. En remontant, vers la droite :

Le Douk-Douk, le CRKT Stiff K.I.S.S., un Delta Dart, un M Tech, le CRKT Serengeti et son étui.

Le CRKT est un peu plus court que le Douk-Douk, en vertu de son manche bien moins long que sa lame (privilège de couteau droit). Il est très léger, et équilibré vers l'avant.

Son faible encombrement lui permet de se dissimuler sous les t-shirts les plus légers.

Encore plus fort, dans ce domaine, un Delta Dart en zytel (?), une arme conçu pour être facilement dissimulable et indétectable, et ce uniquement pour porter des coups d'estoc. Le poinçon est très léger et solide. Par contre, j'ai du mal à m'expliquer la présence de cette boucle métallique qui enlève toute prétention à l'indétectabilité à l'ensemble. Elle est anti-pratique, ne rajoute pas assez de poids et se contente de déséquilibrer l'arme et de la rendre bruyante.

Gros plan sur les lames du Douk et du Delta Dart.

La grosse vis du KISS sert à bloquer le couteau dans son étui. Curieusement, ça marche.

Gros plans sur les manches des Douk et Delta Dart, ainsi que sur la lame à profil tanto du CRKT.

Ca tranche fort, mais je ne suis pas fana des fils "chisel". Je trouve le fil assez fragile.

Gros plan sur la pointe du Delta Dart. Même si ce n'est que du plastique, ça pénètre très bien grâce à la forme étudiée du poinçon. Et j'imagine qu'une fois dans sa cible, un mouvement de torsion du poignet assez fort peut permettre d'agrandir la plaie et de briser "la lame" pour laisser un morceau dans la victime.

A noter que ce genre de plastique est indétectable aux rayons X, et qu'un chirurgien aura plus de mal à repérer l'objet intrus dans la plaie qu'avec une lame métallique.

Le Stiff KISS est signé Ed Halligan, comme toute la série KISS (essentiellement des couteaux pliants dont la lame ne se referme pas dans le manche, mais sur celui-ci.).

L'étui en plastique (du kydex ?) est bien conçu, et permet une multitude de possibilités de port (au ceinturon à l'horizontale, à la verticale, autour du cou, attaché à un clip, etc.).

Le M Tech est un couteau fabriqué en Chine, mais d'excellente qualité.

Il est exactement équivalent aux bonnes productions européennes actuelles (Fox, Puma, Aitor...) voire à certaines américaines (Buck...). Sa finition n'a donc pas à rougir de ses origines extra-orientales.

Il est doté de tous les raffinements d'un pliant liner-lock d'il y a un an ou deux.

Le ressort du liner-lock est suffisament épais et se place correctement pour assurer la sécurité du blocage de la lame en position ouverte.

Le ressort se manipule assez fermement, surtout de la main faible. On est loin d'égaler la souplesse des modèles haut-de-gamme américains ou équipés d'une assistance à l'ouverture.

 

Si l'ouverture se fait assez naturellement en manipulant la lame (en s'aidant par exemple des deux très bons ergots), la fermeture exige un petit effort pour repousser le ressort vers la gauche.

Les marquages sont très propres, et la finition un peu granuleuse de la lame n'est pas désagréable.

Cette finition est susceptible de s'en aller au fil de l'utilisation et des chocs, mais pour l'instant, ça tient.

Le clip est très bien conçu, il permet un port assez discret et il est amovible. Il ne gène en rien la préhension du manche.

Les plaquettes sont en G10 quadrillé, et leur assemblage est effectué à l'aide de vis à 6 pans.

La présence de deux décrochements permet vraiment une bonne prise en main, à la différence de certains autres modèles, dont on se demande si les décrochements ne sont pas là juste pour embêter.

Le manche est doté d'un trou qui permet de fixer le couteau à une drisse.

La prise en main de ce modèle est tout simplement formidable. Pour une main moyenne, je pense que c'est le meilleur manche que je connaisse. Il n'est ni trop épais, ni trop fin, ni trop long ni trop court... pour moi c'est la perfection.

A noter que le manche tolère toutes sortes de prises, y compris à l'envers. Une personne de taille moyenne devrait y trouver son compte. Je ne pense pas qu'une personne ayant de très grandes mains soit vraiment génée, mais une personne ayant des petites mains aura peut-être un peu de mal à l'utiliser correctement.

La forme de la lame est assez bizarre, c'est vrai. Sans doute une volonté de se démarquer de la concurrence, mais là, ce n'est pas une super réussite.

Il existe trois autres modèles de lames (dont une tanto).

L'intérêt de ce modèle, c'est que comme sur une lame de marin, on a un fil droit très simple à auguiser, et avec une longueur optimale.

Le tranchant est rasoir, bien que l'acier utilisé soit assez quelconque, un 440.

Il n'y a pas d'intercalaire sur ce liner-lock, ce qui permet de nettoyer l'intérieur du manche très facilement.

Et bien que le revêtement de la lame ait l'air très résistant, cela peut éviter de le rayer bêtement à cause d'une grosse poussière restée coinçée dans le manche.

On voit que les dimensions sont conséquentes, mais que les proportions restent très correctes.

Dernier détail : ce couteau est disponible à quelques exemplaires chez Nice-Lames au prix record de... 20 euros franco !

La lame du CRKT Serengeti, petite merveille conçu pour la chasse et premier véritable multilames autonomes.

En effet, le Serengeti possède trois lames, dont deux petites à poste sur le manche, solidement fixées sur un axe et maintenues par un puissant ressort.
Le Serengeti est doté d'un tranchant rasoir, et les proportions de la lames sont parfaites pour travailler. Très épaisse et très large, elle est lourde et permet du travail en profondeur sans risque pour l'utilisateur.

Le manche du Serengeti comporte deux couteaux, un pour éviscérer, l'autre pour dépecer.

On distingue nettement l'axe qui maintient la lame (à l'extrème gauche du manche du petit couteau) et le gros ressort qui la bloque.

Le manche du Serengeti a une pente un peu particulière, qui permet une bonne prise en main.

Malgré le tranchant des lames auxilliaires, il n'y a aucun risque de se blesser (lorsqu'elles sont à poste !).

De l'autre côté, l'autre lame auxilliaire.

Tout le couteau est en acier, et malgré sa relative compacité, il pèse pratiquement aussi lourd que le Camillus US Navy Mk II qu'il remplace comme couteau de survie dans mon sac à dos.

Débarassé de ses lames, le Serengeti est très léger, et très bien équilibré.

Le mécanisme est un frame-lock très robuste.

Très raffiné dans sa robe d'acier inoxidable, le Serengeti dispose d'un bouton ambidextre pour ouvrir la lame, mais aussi d'une sécurité (le cylindre cranté) qui est ici en position off.

Gros plan sur le bouton de la sécurité, ici en position on. Le mouvement de blocage est très simple et naturel. Normalement, on ouvre la lame, et dans le même geste, on la sécurise.

Noter la qualité de la finition et la beauté des usinages.

La sécurité est ce petit morceau de métal qui vient se placer entre la platine en postion "blocage de lame" et le manche d'origine, ce qui évite au ressort de se déplacer suite à une torsion ou un mouvement un peu brusque et de libérer la lame. Ce qui est heureux, vu la puissance de la lame, qui risquerait de rentrer dans son manche en compagnie de quelques morceaux de doigts.

La libération des petites lames est simple : dans un premier temps, pousser le manche vers l'extérieur pour la débloquer du ressort...

... et la libérer de son axe.

On voit que ce sont des couteaux à part entière, et non pas des gadgets inutilisables sur le terrain.

 

La petite taille de la lame n'est pas un handicap, et de multiples striures permettent à la main de prendre appui sur le couteau de la façon la plus adaptée au travail.
Les trous du manche améliorent encore la prise en main, outre qu'ils ont le mérite d'alléger un peu la bête ;o)
Voila par exemple une prise en main pour un dépeçage puissant, mais de précision.
Le Frame-lock dans toute sa splendeur. Les diverses excroissances ne gênent en rien la prise en main, et le couteau sans ses accessoires est très vivable.

Voila le Serengeti avec ses deux mini-lames et son étui à côté du Camillus USN Mk II qu'il remplace.

Bienvenue dans le XXI° siècle ;o)

L'étui du Serengeti en nylon noir est très solide, et il permet le port dans deux positions, à l'horizontale ou à la verticale.

Vendu 99 $ aux Etats-Unis, c'est une lame assez incroyable, mais d'une efficacité redoutable.