COUTEAUX DE TRAVAIL

Mon Douk-Douk de travail. Tous mes couteaux de travail subissent des transformations plus ou moins lourdes, destinées à éviter de les confondre avec mes autres lames.

En effet, ces lames sont souvent en contact avec des matières dangereuses (toxiques, produits chimiques) ou simplement non-hygiéniques.

Pour le Douk, la modification la plus simple a consisté à la peindre. Dans un premier temps, il était jaune fluorescent, mais je n'étais pas content du résultat.

En effet, le manche étant parkerisé, le jaune avait un aspect verdatre et perdait son côté "flashy". De plus, j'avais un peu raté la peinture, et le résultat faisait un peu minable.

J'ai donc pris une brosse métallique pour éliminer toute trace des précédentes finitions, et arriver à un blanc poli.

C'est pourquoi il y a ces sortes de rayures en longueur sur le manche.

La peinture a consisté en l'application d'une dizaine de voiles de peinture à la bombe.

J'ai choisi le rouge parce c'est une couleur qui tranche parfaitement dans la plupart des décors.

Le rendu est plutôt bon. Une semaine après le traitement, la peinture a très bien tenu, malgré quelques petits éclats (mais ce n'est pas un couteau que je traite avec douceur).

La seconde transformation a consisté en l'application d'une liqueur à bronzer à froid.

Le résultat me laisse un peu dubitatif. D'abord, ça pue. J'aime beaucoup les odeurs chimiques, mais là, trop c'est trop.

Ensuite, le résultat s'apparente à une parkerisation. Une couche de la lame s'est oxydée pour protéger le dessous, mais dans la pratique, c'est une couche très mince qui a tendance à se rayer très facilement.

Après plusieurs bains de "bronzage" la couleur est devenu beaucoup plus noire que sur cette photo.

Mais on ne peut pas parler vraiment d'un bronzage, c'est ce qui est dommage.

Voici d'ailleurs un résultat obtenu de manière "naturelle" sur un Baraka (notons que la lame du Douk n'est pas encore "bronzée" à ce moment).
Le contraste lame noire/manche rouge est assez sympathique, et l'ensemble donne un couteau très pratique.

Entre temps, j'ai acheté un nouvel Opinel, un N°9. Il est devenu lui aussi un couteau de travail.

A la différence du Douk, que je porte plutôt dans la poche, cet Opinel est destiné à être porté dans un étui en cuir, au ceinturon.

En effet, j'ai des poches plutôt encombrées, et le manche métallique du Douk a tendance à les percer.

Sur cette image, on voit la seule partie du manche que je n'ai pas peinte.

Voici donc le numéro 9 de travail. Il m'a fallu environ une journée et demi de travail pour le réaliser.

J'ai utilisé la même peinture en bombe que pour le Douk.

Il a reçu quatre voiles de peinture, plus quatres couches de vernis polyuréthane.

J'ai eu beaucoup de mal à faire des photos de ce couteau, puisque sa finition engendre des reflets à n'en plus finir.

Voici l'Opinel au moment de sa dernière couche de vernis.

On m'a félicité pour la qualité de la finition, que certains ont crus sortie d'usine. C'est plutôt agréable, comme commentaire ;o)

temps de réalisation : une minute par couche de peinture, séparées par une demi-heure à une heure de séchage, puis deux minutes d'application pour le vernis, séparées par huit heures de séchage.

Fin du séchage.

Notons qu'une semaine après l'application, et quelques utilisation un peu violentes, la peinture n'a pas bougé.

Cette photo ne mets pas trop en valeur l'opinel, mais le résultat est assez sympa.

Depuis, j'ai "bronzé" la lame comme pour le Douk.

Pas vraiment un couteau au sens propre, mais un accessoire très pratique, ce tournevis retouché, outre qu'il doit être une arme terrible en prison, me permet d'ouvrir très facilement la plupart des placards techniques que je dois inspecter.

Voici l'ensemble de mes outils de terrain.

Le couteau suisse, un Spartan de chez Victorinox, me permet de faire des tas de choses, c'est inimaginable... je me demande comment j'ai fait pour m'en passer jusque là.

On peut voir aussi la Maglite qui m'accompagne partout.

Le Douk, l'Opinel de travail et enfin un cutter Rondy, métallique.

Gros plan sur l'Opinel. On remarquera l'aspect très foncé de la lame, obtenu avec la liqueur de bronzage.

Gros plan sur la lame noire de l'Opinel. Le rendu est nettement meilleur que pour le Douk. Il faut dire que je me suis fait avoir une fois, pas deux... J'ai fait gaffe.

On notera mon autre cutter, un Maped équipé de lames Stanley.

Ce cutter, très ergonique et solide, a l'avantage d'avoir une petite cache dans le manche lui permettant d'avoir une réserve de lames.

Le Maped est un cutter très solide et confortable, mais j'ai un peu de mal à l'utiliser au quotidien. En fait, je n'en ai pas vraiment l'usage, mes couteaux coupant très bien.

Je ne l'utilise que dans des cas très particulier, où sortir une lame serait mal vu.

 

L'Opinel de travail et celui qu'il remplace...

Après que sa lame se soit brisée, je ne l'ai pratiquement plus utilisé, et je l'ai remplacé par un Douk.

Cela dit, c'est dommage, parce que c'est un couteau très pratique, anti-agressif, et dont la lame très courte et solide permet de bien travailler (ouvrir des boites, etc.).

Toutes ces lames sont accompagnées également, portées dans un sac à dos, d'une scie pliante de chez Stanley (lame assez médiocre mais efficace) et d'une machette de chez Ughetti.