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Le Robinson "Côte-à-Côte" en compagnie de son étui et de el Baraka. Sur le principe de l'Opinel , les inventeurs de ce couteau ingénieux ont placé deux lames tête-bêche. Si l'ensemble est assez compact, il est très dense, et pèse un poids assez conséquent. Le manche en abs massif et les deux lames n'y sont pas pour rien. C'est un couteau fabriqué à Thiers par la coutellerie Facosa. L'ensemble est d'un excellent rapport qualité-prix, puisque ce modèle, d'une facture très raisonnable, ne coûte que cent trente francs. |
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On voit ici le principe des viroblocs alla Opinel. Le couteau est très bien en main, malgré la forme bizarre du manche (deux opinels coupés à moitié et recollés ?). Les viroles bien que sensiblement différentes (la forme de la sécurité est par exemple très carrée et les marquages ont disparus), assurent le même travail que sur l'Opinel monolame. Le côté relativement élastique du matériau plastique du manche permet une absence de jeu tout en ne provoquant pas de blocage. Un peu d'huile sur les parties métalliques et tout le mécanisme agit sans se faire prier. |
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Voici les deux lames sorties de leur manche. La lame principale est dotée d'un profil très fin, tout en étant suffisamment épaisse pour pouvoir travailler. Elle est fort bien aiguisée, tout comme l'autre lame, qui comporte des dentures et un profil différent, plus adapté aux petits travaux. |
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Le profil du couteau est vraiment étrange, mais pas forcément déplaisant, une fois que l'on s'y est habitué. Le Robinson, tout comme son frère, le Splash (lames orientées marine), est vendu avec un étui assez pratique, bien que d'aspect assez soviétique. |
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Voici la lame à dentures. Son pouvoir de coupe est impressionnant, digne de mes meilleurs lames de marin. On notera le bout de la lame, qui est épointé. |
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Gros plan sur le manche. Sa couleur vert olive est plutôt passe-partout. Le logo "Côte-à-Côte" cotoie un insert en plastique mou "Robinson", désignant le modèle. Le tout n'est pas du meilleur goût mais semble assez robuste. Une trace courbe partant du logo Robinson et se dirigeant vers la gauche est visible ; c'est probablement une inclusion défectueuse du plastique, mais cela ne remet pas en question le confort ni la solidité du manche. |
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Les onglets des lames dénotent d'un certain manque de finition. Ils semblent que la matière soit extraite à l'aide d'une machine peu |
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Gros plan sur le marquage de la lame. Les deux lames sont identiques de ce point de vue. |
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Gros plan sur le marquage de la virole. Les deux viroles sont identiques de ce point de vue. Elles ressemblent franchement à une virole d'Opinel N°8, mais les marquages ainsi que l'encoche de sécurité sont sensiblement différents. |
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Le bout de la lame à denture. Cette lame est épointée, ce qui est idéal pour ouvrir des colis sans abimer l'intérieur, ou par exemple, trancher une ceinture de sécurité sans blesser la personne bloquée. Ce type de lame est souvent appréciée des pompiers et des secouristes. On peut imaginer qu'elle puisse également servir de tournevis, mais j'ai quelques doutes quant à l'efficacité que cet outil pourrait avoir. A noter, bien que cela ne soit pas visible sur la photo, à cause du flash, des traces dorées qui laissent craindre un défaut de trempe ou un mauvais travail de l'acier. |