Un petit Victorinox accompagné par le traditionnel Baraka. Le petit couteau suisse est un complément bienvenue au gros Douk, très acceptable, bien que sa lame soit un peu légère. La qualité des aciers est impeccable, et le tranchant tout à fait convenable.

On voit ici tous les accessoires déployés, tournevis, ouvre-boîte et ouvre-bouteille, tire-bouchon (indispensable !), poinçon et mini-lame de secours. Sont également dans le manche : un petit cure-dents et une pince à épiler.

Ce modèle est indispensable pour les interventions sommaires sur des armes ou des ordinateurs.

Un plan plus rapproché du Victorinox Spartan (qui existe aussi en bleu roi et en camouflé...) sur lequel on distingue nettement l'amorce en plastique gris de la pince à épiler. On distingue également les onglets de bonne qualité dans les lames des ouvre-boîtes et bouteilles.

Le petit anneau est anti-pratique au possible, il a tendance à géner l'usage du tournevis à large lame lorsque celui-ci est complètement sorti de son logement.

La seconde petite lame est très pratique pour conserver un instrument tranchant sur le terrain après avoir émoussé la "grande" lame.

Même avec tous ses accessoires sortis, on notera la remarquable compacité de l'outil.

Le plastique des cottes est très résistant, mais il a tendance à se ternir et à se rayer au contact des piecettes et des clefs qu'il peut y avoir dans une poche.

La lame adopte cette forme assez particulière des couteaux pliants du début du siècle (Coursolles à manche en laiton, en particulier). Je ne la trouve pas très réussi, sur le plan esthétique, mais elle a le mérite d'être très bien fabriquée.

Mais attention ! il faut des ongles pour sortir tous ces petits bouts de métal de leur réceptacle...

Gros plan sur le marquage impeccable du petit Spartan.
Sous la croix et l'arbalète suisse, on y retrouve le classique "Officier suisse" sur le côté droit de la lame.

Ceux qui ont de très bons yeux repéreront sur le manche mes runes habituelles.

Un des points forts des Victorinox est leur blocage par ressort des accesoires, systématiquement. Très rassurant.

L'autre côté de la lame. Le marquage habituel est lui aussi présent sur la lame (en inox...) et l'écusson à croix suisse est également au rendez-vous.

La qualité de l'acier des Victorinox est assez impressionante. Ils parviennent même à conserver assez longtemps leur tranchant, et le récupèrent très facilement.

J'ai vu un modèle à peine supérieur (ce modèle coûtant moins de cent vingt francs) doté d'une scie abattre un bouleau d'une bonne vingtaine de centimètres de diamètres (entre les mains d'un scout, quand même).

On est loin des couteaux "suisses" chinois, qui m'ont tenu éloigné longtemps de ce genre de lames... Ces cochonneries sont réalisées en bronze ou en laiton chromés. Evidemment, le résultat est nul : j'ai ainsi déplié (!) un tire-bouchon de ce type en tentant d'ouvrir une bouteille de rosé.

L'engin fermé. La compacité est admirable. Ainsi, tel quel, il est aussi encombrant qu'un briquet Bic traditionnel.