Gros plan sur l'ouverture du manche, qui dégage bien la lame à un endroit stratégique, permettant une ouverture facile avec le pouce. A la différence du premier prototype, l'ouverture est ambidextre avec les pouces. Le doigt s'appuie sur une ouverture opérée dans la lame et la sort du manche. Le mouvement s'acquiert très vite et sans difficulté, ni d'un côté ni de l'autre.
En dessous des runes et au niveau de la main courronnée, symbole de l'Opinel, on aperçoit des traces. C'est le résultat d'une heure d'effort avec une perceuse à colonne calée à 450 tours/minutes avec deux forets, dont l'un au titanium... J'ai donc abandonnée pour le trou rond et régulier, et je suis reparti avec un disque de découpe et une Dremel à 33000 tours/minutes. Le trou est maintenant rectangulaire, mais la finition n'est pas exceptionnelle. C'est assez agaçant...
La finition du manche n'est bien sûr pas encore terminée. Il faut environ un mois de travail pour obtenir une protection durable et une couleur profonde.
Vue du dessous du manche. On constatera sa parfaite ambidextriété. L'avantage de cette ouverture des deux côtés se sent également au niveau de la prise en main : lors d'une frappe d'estoc (avec le pouce et l'index au niveau de la virole) le majeur peut s'y loger sans difficulté et bloquer encore mieux le manche.
On voit également très bien le nouveau système Virobloc, qui permet un blocage de la lame en position fermée. Ce n'est pas très important sur un couteau neuf, mais après quelques années d'utilisation intensive, le couteau prend du jeu et la lame a tendance à sortir intempestivement du manche. Effet garanti lorsque l'on part à la pêche dans une poche, et que l'on ressort le couteau solidement fiché dans le doigt...
La version finale de mon Opinel N°9 à une main, avec un cadeau venu de Belgique, un Colin Winand fabriqué en 1951 pour l'armée belge. En attendant les prochaines photos détaillées, il est constitué d'une robuste lame de marin, d'un outil pour parachutistes qui doit également faire office d'ouvre-bouteille et d'ouvre-boîte, et enfin d'un énorme épissoir.