Le "moignon" fermé. C'est un Opinel n°9 qui a subi un accident de travail. En tentant de libérer l'ouverture d'une plaque d'égoût, j'ai brisé sa lame.
J'ai donc été obligé de la retailler (profil marin) et de modifier le manche de façon à pouvoir aisément la saisir.
Vu la faible longueur de la lame, il semblait improbable de réussir à creuser un trou d'ouverture.
Le même, ouvert. Le peu qui reste de la lame mesure environ deux centimètres, ce qui est vraiment très court.
Il y a quelques intérêts à conserver cette lame : la lame est très tranchante, et sa petite taille lui accorde une grande rigidité, ce qui peut être très pratique, par exemple pour ouvrir des paquets ou trancher de l'étoffe. De plus, dans la mesure où je le trimballe directement à la ceinture, d'où il pendouille, aucun policier ne pourra considérer cet Opinel comme une lame.
Un maillon rapide est attaché à un passant de ceinture de mon pantalon, sur la gauche, et le mousqueton de petite taille vient faire la jonction entre le pantalon et le couteau.
C'est un système de port extrèmemement pratique, il laisse un accès sûr et efficace au canif dans toutes les situations, sans aucun risque de perte.
Le manche, du côté droit, où se trouvent les runes.
Une réaction chimique entre deux vernis a noirci un morceau du manche, qui est désormais recouvert d'un vernis rapide, après modification de la forme du manche et polissage du bois.
Je n'ai guère travaillé sur l'esthétique, mais plutôt sur l'efficacité.
Un olivier n°8 à côté du moignon n°9. On notera que système de fixation mis à part, le n°9 est notablement plus court et maniable que l'Opinel en olivier.
En effet, la lame du n°9 est plus épaisse que l'autre, et son manche offre plus de prise.