Ma dernière création Opinel. J'ai repris le principe de l'Opinel marin, avec une courte mais puissante lame sans pointe, mais avec un manche beaucoup plus court qui favorise la compacité au détriment de la prise en main. L'ensemble reste très raisonnable ; partant de la base de l'Opinel doré, la préhension est facilitée par le quadrillage profond du bois. J'ai fait sauter la dorure, qui a oxydée le bois, et j'ai protégé avec de la cire et de l'huile, comme d'habitude.

Le mini-Opinel à l'envers, mais ouvert. Le disque compact donne l'échelle.

Ouvert sur le côté, on aperçoit les traditionnelles runes. Le disque se reflète dans le tranchant, ce qui donne un aspect irrégulier à celui-ci, mais ce n'est pas le cas.

On remarquera des traces claires dans le fond des rainures de quadrillage : ce sont des restes de la dorure de sa précédente incarnation.

La fente du mini-Opinel est restée évidemment ouverte, mais cela ne pose pas de problème de solidité pour l'instant. Lorsque la lame est repliée, elle supporte les pressions que le bois pourrait subir, et lorsqu'elle est ouverte, le bois reste assez solide pour éviter de se tordre et de se briser.

Gros plan sur la lame. On y distingue les runes, gravées légérement à la Dremel.

L'Opinel n°10 court, fermé tient dans la paume de ma main. C'est un le principe du Glock 26 adapté au monde du couteau...

L'Opinel n°10 court, on remarquera les dégâts opérés par la dorure, qui a oxydé le bois. Après le repolissage, j'ai du reprendre certaines nervures, mais je suis allé un peu vite. Pour un couteau essentiellement utilitaire, le resultat reste convenable.

L'Opinel n°10 court, dans la main. Le pouce peut s'appuyer sur la virole en position basse. Le flash met en évidence une petite bavure sur l'avant de la lame.

Même position, mais vue d'en dessous. Lorsque la lame est solidement verouillée, les doigts peuvent se trouver sur son trajet de retour, mais restent toujours prêts à se redresser et à se décaler pour éviter un accident stupide et douloureux.