Mon plus récent achat, un Herbertz 298911 entièrement en acier inoxydable. C'est un couteau absolument fantastique, puisque le ressort de blocage de la lame est intégré dans le manche. La lame est un peu courte, mais par contre très épaisse et solide. Elle porte un ergot amovible (clé allen) qui permet une ouverture d'une main très rapide et facile. Il est relativement plat, et porte un clip amovible sur le côté droit.

Pour comparaison, on le voit ici à côté du Baraka.

Pour alléger l'Herbertz, des ouvertures ont été pratiquées dans les cottes ; mais elles ne risquent pas d'affaiblir l'acier qui les composent. Par contre, il ne faut pas hésiter à bloquer les vis-allen avec du vernis à ongle ou de la cyanolite car elles prennent très rapidement du jeu.

On voit ici le principe du blocage de la lame de l'Herbertz. Une partie du manche vient se bloquer à l'arrière de la lame : il suffit alors de la repousser vers l'extérieur pour débloquer la lame.

Le clip est maintenu par trois vis cruciforme : même remarque que pour les vis-allen, il faut les bloquer dans leur pas pour éviter la prise de jeu intempestive. A la différence du Baraka, toutes les surfaces (en acier inoxydable) sont satinées. On voit assez bien la forme assez moderne de la lame, avec ses deux niveaux. L'ensemble de la finition est excellente, surtout par rapport au prix (environ cent-vingt francs, soit à peine deux fois le prix d'un Douk-Douk de base).

Une fois fermé, on se rend compte de l'excellente ergonomie de l'engin. La lame ne frotte jamais contre le manche, et ne risque pas de percuter un fond, ce qui l'émousserait, et elle est particulièrement facile à sortir et à bloquer. Le mouvement de déblocage est un peu moins naturel, mais il s'acquiert très vite.

On voit mieux sous cet angle la position de la cotte qui forme ressort et permet le blocage de la lame en position ouverte. Par contre, en position fermée, la lame n'est bloquée que par la tension de la vis transversale ; trop serrée, la lame s'ouvre mal - trop lâche, la lame bringuebale et s'ouvre intempestivement.

Gros plan sur le ressort de fermeture. On pourrait craindre de le voir se briser après un certain temps, mais pour l'instant, cela reste très hypothétique, de part la qualité de l'acier et l'épaisseur des cottes. On distingue nettement l'ergot qui permet une manipulation aisée de la lame, d'une seule main.

Gros plan sur le ressort de fermeture. Le ressort taillé dans le manche se place automatiquement en position de blocage dès que le bloc pivotant de la lame n'est plus là pour le repousser.