Une partie de ma collection. La pièce la plus imposante est cette machette zaïroise qui doit bien faire ses trois livres d'acier rouillé et tranchant comme un rasoir. Débroussaillage et auto-défense.

Pour servir le sanglier, un poignard utility/fighting Mk II de l'Us-Navy fabriqué par Camillus. Très costaud, assez lourd, très tranchant. C'est une version un peu modernisée du Ka-Bar des Marines (Ka-Bar, c'est-à-dire, selon la légende de la firme homonyme, kill-a-bar, soit tueu' d'ou's*) avec le manche en bois peint.

Tout droit sortie de l'Empire français, un canif de para, qui a bien dû faire l'Algérie... entièrement en fer et en acier (plus lourd que le Ka-Bar !), avec plein d'outils (en particulier un très utile tire-bouchon) et une lame (avec cran d'arrêt, s'il-vous-plait) qui doit toujours être capable d'ouvrir en deux un fellouze.

Ensuite, un Douk-Douk classique, qui a aussi fait le coup de poing en Algérie (le modèle, pas ce couteau en particulier) et qui est hélas dépourvu de tire-bouchon (le seul défaut de ce couteau).

Enfin, un clipper, déjà vu ailleurs.


* oui, je sais, il n'y a pas d'ours en Afrique, mais je ne sais pas faire d'autre accent par écrit, à part le belge, une fois.
Une machette courte Ughetti, fabriquée à Aix. Acier d'excellente qualité, forme impeccable, excellent équilibre.
A noter, en bas sur la gauche, le nouvel étui en cuir du Buck Mentor, réalisé sur mesure.
Il est prévu que la machette reçoive également un tel étui.
(étui : Jean-Paul Coddretto, atelier de Chamay, 17, rue Frédéric Mireur, 83300 Draguignan - 04.94.50.67.37 ; de l'excellent travail à des prix très bas).
Gros plan sur le marquage Ughetti. La finition est évident utilitaire et rustique, mais l'outil reste exceptionnelement efficace. Son tranchant est durable et effilé.
La forme de la lame est très "marin". Beaucoup plus fine à la garde, un peu comme certains couteau corses, elle permet une transmission de l'effort optimale.
J'imagine qu'en légitime défense, il y a moyen de s'en sortir sans trop de casse avec ce genre d'engin.
Le manche est ajusté sur l'acier directement sur l'arme. Là non plus, la finition n'a rien d'exceptionnel, mais le résultat est là : bonne prise en main.
Les deux plaquettes sont maintenues par trois espèces de rivets, qui ont été scié à ras.
Un marquage étrange sur le côté droit de la lame.
SK, peut-être les initiales du forgeron, ou d'un contrôleur ?
Le Mentor donne l'échelle de la machette. Celle-ci est suffisament courte pour rentrer dans un sac à dos, de manière très discrète.