Le Clipper est un petit couteau italien pour skipper. Grâce aux évidements pratiqués dans le manche, la lame (très tranchante grâce à la denture) s'ouvre très facilement d'une main. L'Opinel n°8 qui vient en dessous est un des premiers modèles dont j'ai abaissé l'arrière, éliminant cet insuportable bosse qui rend habituellement l'Opinel si désagréable à manier. A noter qu'à cause d'un usage intensif et d'un propriétaire peu soigneux, le bois a un peu travaillé (vaisselle...) et la lame est d'un noir profond (et ça, c'est plutôt cool). L'Opinel n°9 qui vient ensuite a vu sa lame redressée pour lui donner un profil tanto. Le manche a évidemment subi un petit travail. Comme la plupart de mes Opinel, les manches de ces deux couteaux ont été finement polis, puis huilés et cirés. Ils portent tous deux mes runes. |
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On peut mieux voir les lames des Opinel sous cet angle. On remarquera qu'à la différence du Clipper, leurs lames ne sont pas inoxydables... Quelques tâches d'oxydation commencent à maculer la lame du n°9. |
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Du côté gauche de l'Opinel n°8, j'ai gravé une ancre scoute ; il faut dire que l'Opinel est pratiquement le "couteau de service" chez bien des scouts (ceux qui n'ont pas cédé à la tentation absurde du couteau suisse ou du poignard...) et que bien des marins, tant dans la Royale que dans la Marmar le portent aussi. Hé ! c'est pas qu'un couteau de paysan, vé ! L'avantage de l'Opinel : ça coute pas cher, le tranchant tient le coup (je peux couper une page de journal du haut en bas sans la moindre bavure avec... pas mal, non ?), et pis c'est léger. Quand on porte quotidiennement une demi-douzaine de canifs sur soi, ça compte... |