28 mars 2004

Dans le dernier Neg'Marrons, j'ai entendu une expression qui me fait hurler de rire. Deux racailles groupies viennent de voir une de leurs idoles, et l'une des deux ose tailler la bavette avec elle (en fait, j'emplois le féminin pour des raisons strictement grammaticale, mais il faut bien comprendre que ce sont tous des mecs, des vrais de vrais, des tatoués). A la fin, le fan libère le chanteur et retourne vers son pote, qui le charrie avec un : ça y est, t'es content, tu l'as bien saoulé ? Non mais tu t'es vu : tu l'as tellement sucé que t'as même plus de rouge à lèvres ! (de mémoire).

Cet après-midi, j'ai effectué le démontage de campagne de ma Marlin, qui est très simple, en fait, contrairement à ce que me racontait mon armurier. Mais comme il m'avait vendu des baguettes de nettoyage en laiton, ça m'emmerdait un peu d'effectuer le nettoyage du canon à partir de sa bouche. Pour enlever la culasse, il suffit d'enlever la vis qui maintient le levier de sous-garde, après avoir mis l'arme en sécurité, abaisser un peu le levier de sous-garde (et s'être assuré de l'absence de cartouches dans la carabine, bien sûr). On retire le levier très simplement, ensuite la culasse vient toute seule et libère le ressort éjecteur. Pour le remontage, procéder dans l'ordre inverse, le seul point un peu chiant étant la remise en place de l'éjecteur, qui a tendance à être bousculé par la culasse qui revient dans son logement.

Internet n'a pas arrêté de déconner aujourd'hui.

Comme dans l'ensemble je ne suis pas très fin, j'ai été voter (pour la bête-immonde-au-ventre-toujours-fécond) en écoutant Erika à fond dans mon petit bolide rouge.

Grosse claque pour la droite cet après-midi. La gauche triomphe parce qu'elle a su attirer et bloquer la droite qur son terrain. Et oui. Il faudra bien que les droiteux comprennent un jour que tant qu'ils ne se compromettront pas avec nous, nous les feront perdre. Elections après élections. Et que la politique de gauche, en foutant en l'air l'environnement français, provoque une réaction qui nous profite. La question est de savoir qui gagnera la course contre la montre. Nous ou eux. Et s'il y a encore une solution démocratique au problème français - et européen en général.