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3 octobre 2004 | |||
Après-midi tir ; j'ai enfin pu tirer sérieusement avec la petite Marlin ; elle est vraiment pas mal, mais moins confortable que la TOZ, à cause de sa crosse un peu courte. J'ai mis un moment pour réussir à la régler. Pour l'instant, c'est pas mal. J'ai également essayé les Sellier-Bellot en .30/30 dans la grosse Marlin, très sympa. J'en ai profité pour renouveler ma licence, parce que sinon, je vais avoir du mal à m'acheter mon .44. J'ai entendu tout à l'heure chez Jacques Chancel un Lieder de Schubert chanté par Fischer-Dieskau. J'adore, mais j'ai un peu la flemme de fouiller parmi les trois mille poêmes de Goethe pour retrouver le morceau en question : sachant que le mot "sterben" revient plusieurs fois, est-ce qu'un lecteur mélomane et germanophile pourrait me trouver son titre (veronamercutio@yahoo.ca) ? Merci. Tammy Faye, télévangiliste glitter. Je ne sais pas vous, mais moi j'aime bien. J'aime les maisons en carton de Shigeru Ban.. Il y a quelques semaines, j'ai téléchargé par hasard un titre d'Army of Lovers, La plage de Saint-Tropez, soupçonnant son potentiel de glamour et de paillettes. Je ne m'étais pas trompé, ce titre est un petit bijou, une vraie chanson à textes, une sorte d'I will survive mais avec deux taz gobés avec une flute de Perrier-Jouet. We drink tea for two Crying when I empty Car à la plage de Saint-Tropez We drink lemonade Crying when I empty Car à la plage de Saint-Tropez Crying when I empty Car à la plage de Saint-Tropez Car à la plage de Saint-Tropez Car à la plage de Saint-Tropez Bon, ok, c'est pas du Brassens, mais ça pourrait être du Bret Easton, non ? Ce qu'il y a de vraiment étonnant, dans ce groupe, ce n'est pas tant ce qu'il chante, mais sa façon de le faire. Ils (enfin, ils... je me comprends) sont vraiment too much. Un petit côté John Waters on acids (ce qui est l'annonce d'une très mauvaise réaction chimique, de l'eau sur un acide, par ailleurs). Un exemple ? Une publicité pour le Renault Scénic 4 x 4 (passez la souris sur l'image pour la traduction), assez surréaliste per se. Ou baroque, selon son point de vue artistique. Je vous présente Jean-Pierre Barda, mais peut-être que vous vous connaissez, en tout cas pour moi, ça a été un choc. Il faut vraiment que je fasse un tour en Scandinavie un jour, terre de mes ancêtres, parce que déjà, Turbonegro, c'était limite, mais Turbonegro + Army of Lovers, ça commnence à faire un peu beaucoup. Bon, je sens que je vais encore un peu plus ruiner ma réputation, mais bon, j'avoue... j'adore. "To call a band "Army of Lovers" says everything about the band in question. A band full of weirdness, crazyness and glamour. A band like nothing you've ever seen, or heard. ... There is a thin line between tasteful and tastless and Army of Lovers stands with one foot on each side." - appeler un groupe "Armée d'Amants" dit tout à propos du groupe en question. Un groupe étrange, fou et glamour à la fois. Un groupe qui ne ressemble à rien que vous ayez déjà vu ou entendu [NdT : je confirme].La limite entre le bon goût et le mauvais goût est très fine, et Army of Lovers garde un pied de chaque côté de cette limite. Gods of Earth and Heavens is like a big musical featuring songs dealing
with issues like Anorexia, Judism, sexual preferences, the beaches of
St Tropez, Ukraine, the death of a close friend and a monk with a glowing
love. Lol. |
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2 octobre 2004 | |||
Je viens d'entendre que 87 % des Français voteraient Kerry s'ils en avaient la possibilité. Ces crétins nous ont déjà fait le coup il y a deux ans avec le grand con, décidemment, les leçons ne servent à rien. Dieu merci, les ricains ne sont pas encore aussi dégénérés, et ils savent où est leur intérêt. Après-midi assez amusante avec les militants toulonais du FNJ. Discussions assez diverses sur comment ramener du fric et des meufs ("en Amérique, d'abord, tu as le sucre, ensuite tu as l'argent, ensuite tu as le pouvoir et les femmes" - Homer Simpson), faire des teufs e tutti quanti. Un sosie de Bayrou jeune, un baby-skin daltonien (tellement camouflé que si on le fait tomber dans l'herbe, on le perd - mais avec un caleçon moutarde), un baby-faf qui nous a bien fait rire avec ses histoires de couple (en tout cas, assez énorme). Pique-nique à la permanence, après razzia chez Leader Price, petite prise de tête avec une bande de skaters qui a eu l'idée étrange de vouloir coller sur la perm. Voila. Rien de bien extraordinaire. |
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1er octobre 2004 | |||
Grosse sieste cet aprème, quatre heures qui me permettent de revenir un peu à niveau, après une semaine à enchainer les journées à 12 heures de taf. Découverte un peu par hasard du groupe des années 80 Felt. J'aime beaucoup. Il faut que j'explore plus en détail. Dans le même genre musical, je me suis rendu compte qu'Interpol en live sonnait vraiment très Joy Div, au point que je me suis creusé la tête à deux reprises en essayant de retrouver de quels albums les chansons étaient extraites. J'ai longtemps cru que Bye, Bissexual Boy était une blague, et en tout cas, certainement pas un titre de Das Pop. Mais il semble que si. C'est un peu la contrepartie belge de Mon coeur balance de Katerine. |
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well we party late at night you can hide your lemonade you like to tango skin to skin when you think you're pretty smart you like to rumble skin to skin bisexual boy you never choose well we party late at night you can play your sorry part we're both to know that skin to skin bisexual boy you never choose bisexual boy Ce qui me fait penser que je vais sans doute craquer sur la bande-son du Rocky Horror, vue dans un supermarché pour moins de dix euros. |
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