Me ne frego !
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éthique, esthétique, génétique
30 septembre 2004

Les stats de MercutioClub explosent littéralement ; j'ai retrouvé mon audience d'avant-retraite. Cool. Mots-clefs du jour : zoophilie une blonde une brune et un gros. et stand de tir sex.

Lee

J'ai commencé à lire American Death Trip, de James Ellroy. J'ai un peu tendance à me paumer dans les personnages, un peu comme des les romans de Mishima. Mais excellent quand même.

Four More Years !

On dira ce qu'on voudra, c'est tout de même plus sympa que cette grande andouille de Kerry et ses militants psychopathes.

Bon anniversaire Brigitte. A 70 ans, toujours belle, toujours rebelle !

Ca y est, sinon, mon colis pour l'Irak est parti aujourd'hui. J'ai payé une fortune de frais de port, mais bon... dans trois semaines, il risque d'il y avoir un marine plutôt content dans le bac à sable. Je n'ai pas l'habitude de me vanter de mes bonnes actions, mais là, je vise à deux effets : l'exemple, et en plus, pensez à tous les blaireaux que ça énerve, ce genre de geste. Plaisir d'offrir...

29 septembre 2004

Petit adenda à ma journée d'hier : le compliment qui tue (de la part du crypto-texan généreux à l'accent corse : "vous êtes gros... mais vous êtes souple !" (à imaginer dit avec une voix à la Pasqua).

J'ai rencontré aujourd'hui le fils de l'inventeur du vide-ordure.

Chanson du jour : Rock el Casbah, reprise des Clash par Rachid Taha. Bien pêchu.

J'ai enfin trouvé un drapeau sudiste ! Même pas cher, en plus. Je suis content.

28 septembre 2004

Manque de sommeil terrible : je ne suis pas crevé, je suis ravagé. J'ai commencé à travailler à six heures ce matin, et j'ai pas arrêté jusqu'à dix-sept heures trente, avec juste une pause à midi. L'entraînement de karaté m'a achevé.

A part ça, journée mitigée, avec plein de plus et de moins. Du côté positif, l'enchaînement somptueux avec lequel j'ai exécuté mes interventions, sans le moindre retard, avec efficacité et satisfaction du client. Assez cool. En moins, j'ai perdu mon walkman Sony en traversant une route un peu vite, et il s'est fait rouler dessus par une Daewoo italienne, puis par une Audi, puis par une Mercedes, une Alfa-Romeo, une autre Alfa-Romeo, une Renault, une autre Renault, encore une autre Renault, après j'ai laissé tomber, il était déjà en plusieurs morceaux, j'aurais pu récupérer les piles si elles avaient été de qualité. Dans la foulée, un de mes clients m'a rendu le poignard que j'avais oublié chez lui lors de mon dernier passage. Plutôt cool (c'était une journée où j'avais réussi à perdre deux couteaux, un briquet, deux lampes et une casquette). Dans le côté plus, encore, je me suis fait offrir un coca par une jolie et gentille boulangère. En moins, je dois être maudit jusqu'à la septième génération (enfin, techniquement, même une seule génération étant assez improbable, on va dire jusqu'à la septième, avec sursis) par une patissière d'un grand restaurant, qui va devoir se taper le nettoyage de l'arrière d'un congélateur honteusement abandonné par son prédecesseur. Pour être honnête, je ne pensais pas que cette tâche lui échoirait, mais bon, après tout, c'était une femme... donc pas de grand scandale. En plus, visite d'une magnifique villa décadente, un peu genre propriétaire texan dans les films, avec des portes à vitraux et blasons un peu partout, tapis luxueux, appliques de chêne, et propriétaire en veste d'intérieur en soie chamarée. Une demie-heure d'expertise, pourboire de dix euros, sympa. En moins, le spleen automnal bat son plein, c'est assez pénible. Je rate ma vie en n'assumant pas ma vocation.

Reçu un e-mail assez surréaliste de la part d'un ex-baby faf. L'exemple que je citais de manque de solidarité au plan local était celui d'un camarade envoyé en taule pour conduite en état d'ivresse. Ce qui est repréhensible, et pour ce qui me concerne, indéfendable. La condamnation était sévère, mais pas injuste ni illégitime. Ce n'est pas pour autant qu'on doit abandonner qui que ce soit, même s'il est tombé pour de mauvaises raisons. Et franchement, là, il a été lâché. Ceux qui étaient bien content de le trouver lorsqu'il fallait repeindre les murs d'une ville ont soudain fait le canard - et je n'ai appris la nouvelle de son internement que vers la fin de sa peine. Plus le temps de faire quoi que ce soit, et quand j'ai exprimé ma solidarité, j'ai été écoeuré par vos regards ironiques. Pis - je veux bien admettre toutes les excuses concernant le manque d'information, le manque de temps, e tutti quanti. Mais quand je suis allé le voir, parce que je passais dans le coin, plus de deux semaines après sa libération, qui était passé le voir ? Qui lui avait passé un coup de fil pour savoir si ça allait bien ? Personne. Quand Cantat a buté sa femme, il a encore eu des amis pour boire à sa santé à Vilnius. Quand l'un des notres a un souci (Beketch, Faye, Présent, Thore...), qui se mobilise ?

Je ne suis pas injuste envers Les Pens ; je suis déçu. Trop c'est trop.

Michel Lajoye cherche du travail. Plutôt dans le secteur petite maintenance informatique. Contacter :

Michel Lajoye,
n° 9653-MC-bat b,
Centre pénitentiaire de Clairvaux,
10310 Ville sous la Ferté

Bon, ok, je suis de parti pris, j'aime pas ça, le poisson. Ou alors, le pêcher à la grenade, mais c'est plus pour le fun. Bref. Franchement, il est gay le captain, non ? Moi, je serais vous, je ferais gaffe en me penchant pour aller voir derrière la malle... parce que les surprises... On sait ce que c'est dans la marine...

27 septembre 2004

Je suis très déçu par un certain nombres de réactions à l'envoi de colis aux GIs. Je comprends le principe du "mais de toute façon, ils ont tout le matos dont ils peuvent rêver". Ceux qui répondent cela n'ont pas compris que le colis tient essentiellement du soutien moral, un peu de confort, pas tellement du technique. D'autres professent un anti-impérialisme doublé d'un cynisme de base, rien de bien excitant. D'autres sont plus insultantes, mais ce n'est pas bien grave.

Pour comprendre le bien-fondé de ma démarche, c'est assez simple : Mad Ogre, avec qui je suis d'accord à 95 % sur la plupart des sujets me signale que ses soldats ont besoin de solidarité. Il m'explique comment faire. L'action ne me demande qu'un peu de fric (à peu près la somme que j'avais prévu d'expédier au comité de soutien de Georges W. Bush si j'avais réussi à le faire via leur formulaire électronique un peu bizarre), un peu de temps, un peu de foi aussi. Donc j'agis. Vous n'avez pas envie de nous suivre ? Ne le faites pas. Personne n'est obligé.

Moi, je ne suis pas généreux. Je ne suis pas gentil. D'aucuns me traitent d'enculé, ce qui est techniquement inexact, mais bon, assez réaliste. Si la communauté nationale prenait soin de ses membres comme le moindre bouseux du Kansas le fait avec ses GIs, nous pourrions peut-être nous battre à armes égales avec nos ennemis. La révolution culturelle des fachos est peut-être en marche, mais on peut hélas difficilement parler de communauté. Sinon, pas un des notres ne serait en prison ; ou bien, il n'y serait pas abandonné sans que personne ne s'en préoccupe. Le fait que tout le monde se foute du sort d'un de nos camarades de collage après qu'il ait été condamné à plusieurs semaines de prison (pas forcément imméritées) est ce qui m'a le plus éloigné du Front National, bien plus que toutes les conneries du vieux (tiens, d'ailleurs, je viens d'en apprendre une bonne : Jean-Marie se présente en 2007 ! Sans déconner... un pays qui laisse ses gamins crever et ses vieux se rouler dans l'indignité et le grotesque au quotidien mérite-t-il qu'on se batte encore pour lui ?).

Notre coeur est avec ceux de l'avant, notre coeur est avec ceux qui se battent. - Georges Bernanos

Laurence Cote prise en sandwich entre Isabelle Huppert.

26 septembre 2004

Which literature classic are you ? (via ChicType)

 

Oscar Wilde: The Portrait of Dorian Gray. You are a horror novel from the world of dandies, rich pretty boys, art and aesthetics, and intellectual debates between ethical people and decadent pleasure-seekers. You value beauty and pleasure but realize their dangers, as well.

Décidement...

J'aime bien cette image de John Kerry par les JibJab

Aider Charlotte, là, via la Mairie des Adrets-de-l'Esterel.

Grey Lib - une excellente bibliothèque numérique de titres en anglais.

25 septembre 2004

Journée à Aix-en-Provence, qui a failli très mal commencer. Je prends mon train, il est tôt, je suis à la bourre et je ne prête que peu d'attention aux grossières affiches coloriées au Crayola posée sur certaines portes. On y parle de travaux et d'interruption de trafic... j'aurais dû me méfier. Trajet debout dans une coursive, à côté d'un jeune homme, parfait sosie de Daniel Darc (jeune, bien sûr). Arrivé à Marseille, en attendant ma correspondance, j'ai le temps d'aller acheter mon billet de retour, toujours ça de pris. Et là, j'apprends que la circulation vers Nice est bloquée à partir de midi, jusqu'à dimanche midi... Super ! Bon, j'avais un peu la flemme de me payer un hôtel juste pour voir une bourse aux armes, donc je demande à l'employée de me donner un billet pour rentrer chez moi avant la fin de la circulation. Pas de chance... le dernier est justement parti dix minutes plus tôt. Génial. J'ai juste le temps de choper mon train initial (très confortable, cosy, moderne, d'ailleurs - autre chose que la bétaillère que j'avais dû emprunter pour arriver dans la très cosmopolite Marseille). Le petit Nicolas sauve la situation en me rappelant qu'il existait un service de bus entre Aix et le Var. Donc, journée sauvée. Nicolas et Mr. Nono m'attrapent à la sortie de la gare (ridicule, d'ailleurs, cette gare, minuscule), très élégants dans leur tenue noire et bleue et nous allons à la Bourse aux Armes qui se tient au Casino Partouche. Et là, franchement, c'est pas la fête. Rien d'intéressant au rayon, trois tours de pistes pour pratiquement rien (Mr. Nono ramènera quelques dummies de grenades à manche). J'ai quand même l'occasion de bavarder un peu avec le Major (nous nous voyons épisodiquement au stand de tir de Fréjus), et de rencontrer enfin Mr. Preskovic de la Nouvelle-Réaction en chair et en os, dans un t-shirt slovénien en diable). Ainsi qu'Olivier de Marseille, et deux amis de Mr. Preskovic. Sur la route du restaurant, nous sommes tombé par hasard sur une cérémonie patriotique, tendance Algérie Française. Comme d'habitude, si j'ai respecté la sonnerie aux morts, j'ai rompu à la Marseillaise. Nous sommes allé manger dans une Pizzeria, pas mal, sans plus, serveuses accortes relevant le niveau. Je n'ai pas sali ma chemise, malgré la carbonara. J'ai commandé un cocktail "Americano" en apéritif, par pur réflexe atlantiste, mais ça c'est révélé être un breuvage décadant et écoeurant, le genre "pour femme quarantenaire qui cherche désespérément un gigolo dans un bar demi-mal famé" (la dernière fois où j'ai eu cette impression, c'était dans un bar à cocktail rennais, j'avais devant moi un demi-litre de liquide bleu turquoise, avec des morceaux de fruits, des fleurs et des petits blocs de glace au daïquiri, servi dans une sorte de bocal à poisson rouge sur pied). Bavardages culturels, stratégiques, consommation, du très banal. Visite ensuite de l'armurerie Provence Tir, très sympa, mais j'ai décidemment du mal à trouver les armes dont j'ai envie (essentiellement du .22 L.R., du .222 Remington ou du .44 Magnum). Mr. Nono s'achète un Schmidt-Rubin pour une somme ridicule, moi, j'investis dans mille cartouches de .22 (Winchester Wildcat et CCI Blaser). Après un saut rapide au stand de tir, pour voir les nouveaux SIG et SIG-Sauer, je prend le bus qui a la bonté de s'arrêter le soir à dix mètres de ma Fiat.

Constation idiote : si on parle de Haut-Var pour désigner la partie montagneuse du département, au-dessus de Fayence ou de Draguignan, on n'emploie pas le terme de Bas-Var pour la partie côtière. C'est dommage, parce qu'on pourrait alors vanter la Côte d'Azur bas-varoise, et ça, ce serait sensass.

Un évènement me rassure : ce soulèvement général contre l'opération policière visant à kidnapper une gamine de quatre ans aux Adrets. Après avoir sauté la grille de l'école maternelle, le procureur de la république suivi de quatre policiers ont tenté de s'emparer de l'enfant réclamée par son père aux USA. La grand-mère a fait barrage de son corps, ce qui lui a valu quelques coups brutaux, ainsi que pas mal de villageois, dont le maire. C'est très beau, cet acte de rébellion.

Sylvie Vartan rappelle son dégoût de la chose communiste, responsable de plusieurs dizaines de millions de morts dans le monde. C'est beau. Et c'est rare. Finalement, je préfère l'écouter parler que l'entendre chanter.

Deux photos figurent sur mon nouveau carnet, deux portraits de moi : à 8 ans tenant un tigron, à 28 ans tenant un chaton dans mes bras. Le choix de ces photos a été inconscient, le parallèle est assez effrayant. On ne peut pas vraiment dire que j'ai mal tourné. J'ai juste tourné, comme le lait..

24 septembre 2004

Bonnes nouvelles du jour : le prochain Bret Easton Ellis est sur les rails, et Jude Law va jouer le rôle de Ian Curtis. Hum, new dawn fades !

Demain, je vais à la bourse aux armes d'Aix en Provence. Rendez-vous au Pasino !

Je vais participer à l'opération de Mad Ogre de soutien à une unité de sniper en Irak. Envoyez-leur des friandises, des revues ou des livres (en anglais), tout ce qui peut améliorer la vie d'une unité combattante dans le désert.

Commander
1-33 FA
Operation Iraqi Freedom
FOB Summerall
APO AE 09303

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