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MERCUTIOCRISIS

 

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17 juin 2004 [remonter]

  Comme apparemment c'est un texte inratable, du grand Raspail :
 
  «Qu'est-ce qu'être français aujourd'hui?» Une série du «Figaro»
La patrie trahie par la République
Après les articles d'Hélène Carrère d'Encausse, Alexandre Adler, Michel Wieviorka, Alain-Gérard Slama, Max Gallo et des entretiens avec René Girard, Claude Bébéar et Amin Maalouf, notre série se poursuit aujourd'hui avec une tribune de Jean Raspail.

PAR JEAN RASPAIL*
[17 juin 2004]

 

J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en 1973, en publiant Le Camp des saints, j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.

Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'«ils sont chez eux chez moi» (Mitterrand), au sein d'une «Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes» (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les «Français de souche» se compter seulement la moitié – la plus âgée – de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer(1).

La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas – rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment –, mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des «gouvernances» et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme...

Sans compter que les «Français de souche», matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de «l'accueil à l'autre», du «partage» cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites «antiracistes», conditionnés dès la petite enfance au «métissage» culturel et comportemental, aux impératifs de la «France plurielle» et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule «citoyen» du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français – et pas nécessairement tous de race blanche – qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.

Face aux différentes «communautés» qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive: c'est nous qu'on intègre à «l'autre», à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte – je cherche un terme approprié – d'une communauté de la pérennité française. Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.

Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite?

Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.

Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné. Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr...

Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces «intelligents» qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.

Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication: ils confondent la France avec la République. Les «valeurs républicaines» se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand «I», l'idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde.

Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003: «Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République...»

Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: «Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie.» (Président Boumediene, mars 1974.)

Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse: «Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée.»

*Ecrivain, romancier.

(1)Le délicat imam de Vénissieux, en vertu du jus soli, a engendré à lui seul seize petits citoyens français.

 
  Mercutio strikes back ! Après la destruction de mon Etoile Noire (cf. la discussion de Clerks de Kevin Smith à ce sujet), je suis de retour, avec une magnifique alimentation qui brille dans la nuit et qui propulse 400 W d'output.
 
 
 
  Journée étrange à errer de boulangeries en boulangeries, toutes assez régulièrement peuplées de jolis boulangers et de vieilles vendeuses. Et là, je dis qu'on rate tout le potentiel érotique que pourrait procurer la consommation de pain à la pâte malaxée par des boulangères brunes au décolleté mis en valeur par une robe en vichy rouge et rose... enfin, c'est déjà bien qu'elles fassent la vaisselle.
 
  overdose
 
  Même si je n'aime pas particulièrement me baigner, j'aime bien les piscines. Sans doute le clapotis associé au joli bleu de l'eau. Je dois être chlorophile.
 
  Machine Gun Fellatio
 
  J'ai eu l'occasion de me rappeller pourquoi je n'aimais pas dormir accompagné. Déjà, la chaleur animale, en été, c'est carrément pénible, mais s'il faut en plus subir les mouvements et la respiration de l'autre, je vais finir par inventer le speed-divorcing.
 
 

Nous échangeons des regards dépourvus d'expression jusqu'à ce que je dise "Tu es... magnifique ce soir" et soudain elle a l'air dévasté par la douleur ou peut-être par autre chose d'autre peut-être quelque chose de Versace.

- Bret Easton Ellis, Glamorama

 
  Un autre attentat ce matin contre l'armée américaine en Irak
 
 

A la base, nous avons une petite bluette roumaine, un peu dancy, très sympathique, quelque chose entre I just can't get enough et Début de soirée, rien de bien condamnable finalement. A l'arrivée, on a tout un stock de parodies mal fagotées qui feraient passer l'original pour du Brassens. Pauvre France.

 
 

Le côté très sympathique de la mondialisation, c'est que sur le corps de mon Bic Cristal Gel bleu translucide, il y a gravé : "Brazil". Et ça, je trouve ça classe, l'idée que je prends des notes avec un outil qui a bravé les dangers de l'Amazonie et les tempêtes de l'Atlantique pour échouer dans ma main, sur la French Riviera.

 
 

15 juin 2004 [remonter]

  Etat des troupes : toujours pas d'ordinateur, je n'ai toujours pas les moyens de m'en payer un nouveau, même d'occasion, donc, pour le moment, on est parti pour quelques semaines de black-out. Nous allons donc passer en mode hebdomadaire, avec un raffraichissement tous les mardis, ça devrait le faire.
 
  Un nouveau cimetière profané ces temps-ci. Cette fois, ce sont les muslims qui trinquent (façon de parler). Ce qui est amusant, ce de constater que vingt ans de bourrage de crâne ont finalement eu pour résultat un ras-le-bol énorme chez une minorité de gamins de chez nous, et la réaction sera d'une violence incroyable. Surtout en comparaison avec l'apathie assez généralisée dans ma génération. Hi hi.
 
  Je dois avouer qu'Eric et Ramzy me font rire. Surtout ce midi, chez Bern, ils m'ont fait hurler de rire, ce qui est loin d'être le cas dans leurs films et spectacles.
 
  Au lieu d'aller voter, dimanche, j'ai terminé une biographie d'Ersnt R. Personnage assez décevant, finalement. N'a pas su choisir entre l'idéal spartiate et la vie du dandy. Apathique jusqu'au bout, il n'a même pas eu la classe de Mishima puisqu'il aura refusé le pistolet qu'on lui offrait dans sa cellule pour en finir.
 
  Ernst et un ami
 
  Finalement, il est peut-être temps d'entériner la politique du pire. Après tout, s'ils y tiennent tant que ça, à l'entrée de la Turquie en Europe, qu'ils la prennent. Notre ennemi prioritaire, ce ne sont pas les Trucs, c'est la république. Et plus elle sera faible, plus nous seront tranquilles.
 
 

14 juin 2004 [remonter]

  Bon. Mon ordinateur est mort. Mon assembleur aussi. Donc je vais avoir du mal à tenir régulièrement cette chronique, durant un temps inconnu. Dans la mesure où je n'ai pas les fonds nécessaires pour me racheter un ordinateur, et que je ne peux qu'espérer un simple problème au niveau de l'alimentation, ce blog va devenir hebdomadaire, jusqu'à nouvel ordre.
 
  Je suis allé voir Ladykillers des Frères Coen. Grandiose. Leur meilleur film, et de loin. Le meilleur rôle de Hanks, également. Tout les personnages sont vraiment hilarants, de la bande de bras cassés à la mama noire. A voir absolument.
 
  La vision de ce film me remet en tête un terrible dilemne : comment concilier mysanthropie et cinéphilie ?
 
  Je ne serais pas autrement surpris d'apprendre que Lang soit de la jackette.
 
  Pour une fois, je fais partie de la majorité. J'ai refusé de me déplacer pour voter ce dimanche. Ca n'a rien d'extraordinaire, après tout, je ne suis pas démocrate, et je suis donc relativement cohérent dans cette attitude. Tout d'abord, le parti dans lequel je milite ne m'a pas convaincu de me déplacer pour lui. Le Pen est élu, la belle affaire. En espérant qu'il ait encore sa place dans six mois. J'ai entendu ce matin un haut responsable politique se féliciter du fait que pour une fois, 60 % des Français avaient fait un choix raisonnable. C'est absurde. C'est 60 % des votants, c'est à dire moins de la moitié du corps électoral qui ont fait ce choix. Comme j'en ai ras le bol du principe européen, je ne vois pas pourquoi je le cautionnerais en allant voter pour lui (même si en votant FN, par exemple, j'aurais voté contre - mais une voix qui ne mène à rien puisqu'elle n'est pas entendue, de toute façon). Donc, j'ai fait comme la plupart des Français et des Européens : j'ai envoyé se faire foutre cette vieille Zérope, dantequement dit.
Bureaucrates, démocrates, je vous hais !
 
 

12 juin 2004 [remonter]

 
 
 
 
 
 
 
   
  Larry Clark
 
  Mine de rien, j'ai une certaine tendresse pour le blog de Toinou. Après tout, je n'étais guère différent de lui à son âge (bon, sauf que j'étais du bon côté du borderline, et que j'étais moins intégré dans le système musical, mais ce sont des détails).
 
  Après un nouveau fiasco en matière de collage (conducteur bourré et prêt à toutes les provocations pour se fritter avec les arabes), lever au petit matin pour rendre visite à mes petits marins. J'en ai encore pris plein la gueule, mais j'ai enfin un début d'explication quant à mon changement de couleur de cheveux : j'utilise un dérivé d'eau oxygénée pour une opération bien précise, et il est possible que de toutes petites quantités de ce produit aient fait virer au chatain ma barbe et mes cheveux.
 
  Tenue de soirée
 
 

11 juin 2004 [remonter]

  "Mes amis font n'importe quoi", un des nouveaux Daniel Darc. Refrain hilarant, orchestration toujours aussi douteuse.
 
  wot a wonderful world
 
  Je suis aveugle, mais on trouve toujours plus malheureux que soi ... J'aurais pu être noir.
- Ray Charles
 
  bègles
 
  Le stock de matériel commence à s'étoffer. J'ai acheté pratiquement tout ce dont j'avais besoin. Manque encore la mini-hachette et les talkies-walkies.
 
  Brando
 
  Redécouvrir Ajar :
  Les Allemands avaient Schiller, Goethe, Beethoven, les Simbas du Congo ne les avaient pas. La différence entre les allemands héritiers d’une “immense” culture et les Simbas incultes, c’est que les Simbas mangeaient leurs victimes, tandis que les Allemands les transformaient en savon. Ce besoin de propreté, c’est la culture.
 
  Le dernier “carré” est quelque chose à quoi je n’ai jamais pu résister. J’ai horreur des majorités. Elles deviennent toujours menaçantes. On imagine donc mon désarroi lorsque, me présentant plein d’espoir sur les Champs-Elysées, je vois déferler des centaines de milliers d’hommes qui donnent une telle impression d’unanimité que j’en ai la chair de poule. Immédiatement, je me sens contre. Venu pour brandir le drapeau tricolore et la croix de Lorraine sous les risées en compagnie des quelques centaines d’autres irréguliers, je me sens volé. Je leur tourne le dos. Tous les déferlements démographiques, qu’ils soient de gauche ou de droite, me sont odieux. Je suis un minoritaire né.
 
  Chère enfant, Laissez moi tranquille. Vous êtes beaucoup trop jolie, trop jeune, et j’ai eu assez d’emmerdements comme ça dans ma vie. J’ai cinquante et votre photo m’a rendu malade. Je ne veux absolument pas vous rencontrer. Disparaissez et soyez heureuse de l’avoir échappé belle. Allez-vous-en ! N’écrivez plus surtout ! Adieu mignonne !
  Bon, j'accroche moins sur le dernier. Soyons clair : si vous êtes jolie, gentille, riche et suffisamment cruche pour imaginer que je puisse être un bon parti, envoyez-moi votre photo.
 
  - I think, therefore I am a number
 
  C'est curieux, depuis ce matin, je refais une fixette sur la meilleure chanson du monde de Dominique A., Le courage des oiseaux. Je me souviens de toutes les paroles alors que ça fait bien dix ans que je ne l'ai pas écouté.
 
  Amateur (Hal Hartley)
 
  Dans la même optique nostalgiste, je repensais au fait que j'avais rencontré le véritable Philémon, celui de Fred. Il était complètement cintré, se promenait pieds nus (en permanence, ce n'était pas un intermittant de la pantoufle), venant d'une famille ultra-nombreuse de hippies, parlait breton fluently, était coiffé d'une grosse touffe de cheveux rebelles à toute coiffure, avait un très beau regard bleu, militait pour le régionalisme et désespérait toutes les filles et les pédés qui lui tournaient autour par son abstinence absolue.
 
  Tadzio
 
  Quand j'entends Villiers parler d'Europe populaire, je me prends à rêver d'une liste qui avouerait naïvement se présenter pour le fric, les grosses bagnoles noires à chauffeur et le sexe avec des assistantes parlementaires désireuses de faire carrière. Voila qui serait raffraichissant, surtout face aux autres guignols.
 
  Tadzio
 
  Vous aurez noté qu'aujourd'hui j'en ai mis pour tous les goûts en terme d'illustrations.
 
  Le monde inversé dans toute sa gloire (cf. Debord/Hegel) : les fascistes d'aujourd'hui sont les prétendus gauchards/libertaires/antifascistes, e tutti quanti. Ils veulent imposer leurs valeurs, par tous les moyens, la violence privée ou étatique, leur culte absurde du service public, de l'engagement citoyen, du "tout à la République", un croire-combattre-obéir qui tourne en rond de manière absurde. Et ils font tout pour supprimer leurs adversaires : la destruction des cultes (sauf quelques versions émasculées qu'ils tolèrent), celle de la vie sociale des crimipensée, la subversion de l'éducation, tout un tas de choses qui finalement ne les regardent pas, et tout ça au nom d'une peur panique du retour de la bête-immonde-au-ventre-toujours-fécond. C'est tout à fait le genre de types qui brûlaient des sorcières il y a quatre cents ans.
 
 
   

 


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