LE BLOG EN TENUE LEOPARD

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Duel intéressant P.I.G "Enculés" et Fred Avril "Be yourself". Même principe de name dropping, même ambiance anorexique. Intéressant. Avril est très ellisien, période American Psycho, ce qui le rapproche par la bande de l'excellent Erik Arnaud. ce qui finalement, n'est pas très loin de la problématique du #3 de Diabologum et de ses descendants dégénérés (Programme et Expérience, il me semble).

Petite remarque en passant, en repensant au film que j'ai vu hier : l'administration zaïroise confisque toutes les armes des Européens de peur qu'elles ne soient utilisées par la rebellion katangaise. C'est ce qui fait que de nombreux blancs seront massacrés, pis, se laisseront paisiblement conduire chez leur bourreau. Comment pourraient-ils résister ? La possession d'une arme, même sans s'en servir, permet à trois protagonistes d'avoir le cran de ne pas se laisser prendre. C'est toujours l'espoir de, sinon s'en sortir, du moins d'en emporter quelques uns avec soi.

Outnumbered British soldiers killed 35 Iraqi attackers in the Army’s first bayonet charge since the Falklands War 22 years ago.

The fearless Argyll and Sutherland Highlanders stormed rebel positions after being ambushed and pinned down.

Despite being outnumbered five to one, they suffered only three minor wounds in the hand-to-hand fighting near the city of Amara.

The battle erupted after Land Rovers carrying 20 Argylls came under attack on a highway.

After radioing for back-up, they fixed bayonets and charged at 100 rebels using tactics learned in drills.

When the fighting ended bodies lay all over the highway — and more were floating in a nearby river. Nine rebels were captured.

An Army spokesman said: "This was an intense engagement."

Le trait commun de ces quatorze années de décadence française, c'est le socialisme, et le socialisme, c'est une sorte de sida politique, de sida mental... Dans ce style de maladie, il y a une phase mortelle proche de l'agonie, celle des "socialiques" et celle des socialo-positifs que sont le RPR et l'UDF, les uns et les autres ayant la même maladie.

Jean-Marie Le Pen (février 1988)

Un quart de siècle après le début de l'épidémie, toujours pas de remède.

Ouf. Monseigneur Ricard condamne le mariage homo. Tout n'est pas perdu.

Moi qui esperais un vendredi de pont peinard, une petite urgence à gérer. Très curieusement, je suis tombé sur une copropriété entièrement peuplée de nordistes, certains très gentils, mais la plupart cons comme des balais.

Chansons du jour : Nada Surf (Where is my mind), Les Wampas (Trop précieux), Fred Avril (Be yourself), Type O Negative (Smells like teen spirit), Air (Surfin' on a rocket) et surtout Miossec (Brest). Cette dernière surtout pour la qualité de la claque nostalgique que je viens de prendre.

Brest (Christophe Miossec)

Est-ce que désormais tu me détestes
D'avoir pu un jour quitter Brest
La rade, le port, ce qu'il en reste
Le vent dans l'avenue Jean Jaurès

Je sais bien qu'on y était presque
On avait fini notre jeunesse
On aurait pu en dévorer les restes
Même au beau milieu d'une averse

Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse

Le Recouvrance que l'on délaisse
La rue de Siam, ses nuits d'ivresse
Ce n'est pas par manque de politesse
Juste l'usure des nuages et de tes caresses

Ceci n'est pas un manifeste
Pas même un sermon, encore moins une messe
Mais il fallait bien qu'un jour je disparaisse
Doit-on toujours protéger l'espèce ?

Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Est-ce que toi aussi ça te bouleverse ?

Est-ce que toi aussi ça te bouleverse
Ces quelques cendres que l'on disperse
Est-ce qu'aujourd'hui au moins quelqu'un te berce ?

Je me suis décidé à claquer mes dix derniers euros dans l'achat d'un quart de plein d'essence. Ce qui fait que je suis allé voir Kill Bill II à la séance de 19 h 30. Curieusement, alors qu'il n'y avait personne et que je m'étais mis stratégiquement à un endroit où être tranquille, je me suis vite retrouvé au milieu d'une masse compacte de personnes, puis il n'y a plus eu de places potables qui m'auraient préservé mon Lebensraum, donc je suis resté où j'étais. Comme d'habitude, j'ai dû me taper le quota habituel de gens qui viennent au cinéma pour se distraire. Je les hais. Pourquoi ne vont-ils pas voir Scooby-Doo ou, je ne sais pas, The Punisher ("La punition commence le 19 juin" - véridique !). En fait, j'ai droit au même coup à chaque fois que je vais au cinéma : il y a des gens, et je déteste les gens. Les gens sont une incitation au piratage de films sur internet. Bref. Pour parler des bandes-annonces, j'ai très envie d'aller voir Le jour d'après, surtout pour Jake G.

Où en étais-je ? Ah oui, KBII. Le film est donc la suite d'une fabuleuse évocation des films de genre, ce qui est un peu la spécialité de QT. Beaucoup moins baroque et flamboyant que le premier volet, on ne s'y ennuie toujours pas une seconde. Le rythme fait un peu penser à l'excellent Jacky Brown.

Bref, le film est excellent, et probablement son meilleur. A noter la présence d'un second générique de fin, avec Uma filmée dans sa Karmann (enfin, je crois, je ne suis ni fana ni calé en caisses teutonnes) à la Hollywood forties. Musique de Shivaree, Goodnight Moon, que j'avais jusque là tendance à mépriser, et que je trouve absolument formidable, finalement. Si ces bâtards du cinéma n'avait pas coupé le générique avant sa fin, ça aurait été une soirée parfaite.

Donc musiques de ce soir : Shivaree, Goodnight Moon, ainsi qu'une très bonne reprise des Pixies par les Man... or Astroman, Manta Ray.

Mots clefs du jour : "Victorinox lubrifiant" et "Rexiste". Bon, rien à dire, jusque là, ça se tient.

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