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| retour au calendrier (mai) |
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| Mangé ce midi à côté d'un responsable local du Parti Socialiste qui n'a pas arrêté de baver sur la France (et d'encenser son pays d'origine, l'Algérie, d'après ce que j'ai compris) devant trois minettes en extases. L'une d'elle, après un moment particulièrement odieux d'éxécration ("le Français c'est la langue de Pétain", avec tous les sous-entendus nauséeux que cela implique) a répliqué : "Oui, mais quand même, la France, c'est le pays des drouadloms". La France a vraiment été partagée en deux, et je vois la fraction dont je n'ai aucune envie de faire partie. |
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| Plongé dans mon bouquin, je ne pouvais faire autrement que de capter des bribes de conversation dont une, assez amusante, à propos d'un de leurs amis qui n'arrive pas à monter un projet d'entreprise... faute de subvention. Remarque en passant : ce qui fait vraiment la différence entre un fasciste et un démocrate, c'est la gestion de la liberté, non ? Et bien, en tant que fasciste (baroque et fatigué), j'ai comme principale maxime d'action le Leave us alone des Confédérés américains. Grosso modo : ne me faites pas chier, et si vous voulez déconner, faites-le avec votre pognon. La plupart des démocrates (et surtout les socialauds, il faut bien le dire) ont comme principale maxime de m'emmerder le maximum : m'imposer de vivre ensemble avec des gens que je n'aime pas, qui ne m'intéresse pas, faire en sorte de me pourrir le plus possible mon modus vivendi, et le tout avec mon pognon. Y aurait pas comme une petite contradiction, là ? Finalement, ces gens qui crachent sur la France font les poches à un cadavre. Nous avons le respect des morts, nous respectons la mémoire de la France, mais c'est un cadavre. Nous le savons. On peut supposer qu'eux aussi, puisque c'est eux qui ont porté les coups mortels qui l'ont porté en terre. Et pourtant, au mépris de toutes les lois morales européennes (après tout, ne date-t-on pas l'histoire à partir du moment où l'on commence à ritualiser les sépultures ?), ces gens-là jouent avec ce corps putréfié qui fut un grand pays (petite note mentale : ce genre de comportement n'étonnera que ceux qui n'ont pas vu les petits irakiens de Mme Le Pen jouer avec les cadavres carbonisés de civils américains ou les petits palestiniens de M. Bouchet avec les cadavres dépecés de militaires israëliens). Bref, nous savons que le salut n'est plus dans les institutions, où il y a à la rigueur quelques prébendes à récupérer (les poches retournées du cadavre), mais bien dans la communauté. La communauté que nous devons former. Avec nos six millions d'électeurs-consommateurs. Qui produisent de la richesse. Une richesse qui nous profite de moins en moins. Et surtout une société qui nous méprise de plus en plus. Comme ces camarades socialauds-trotskistes, qui nous vomissent, qui vomissent nos morts et nos valeurs. Nous n'avons plus rien à attendre de ces gens-là. Nous rirons bien quand ils se feront niquer leur race. |
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| Massacre au Nigéria. Mais bon, c'est un massacre de chrétiens, même s'ils ont les circonstances atténuantes d'être noirs et pauvres. Mais bon, pour les irachiens-socialauds qui nous gouvernent, c'est moins glamour qu'un irakien bizuté, non ? |
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| Because she wears a uniform (a smelly uniform) - Morrissey |
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| Grosse claque en écoutant des extraits des prochains PJ Harvey et Sonic Youth. Retour direct en 1994, angry young man, where have you been ? |
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Le mot gay, rien que lui, était déjà exaspérant, surtout depuis que Charlie s'était rendu compte que l'étiquette exigeait désormais que vous l'acceptiez solennellement comme la désignation appropriée. Il pouvait, quant à lui, penser à quatre ou cinq autres mots pour exprimer la même chose en bon anglais. - Tom Wolfe, Un homme, un vrai |
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The ordinary boys. Est-il besoin de préciser que je fonds complètement ? |
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