Hasta Siempre [Lieutenant Léon Degrelle]
Aprendimos a quererte
Desde la historica altura
Donde el sol de tu bravura
Le puso cerco a la muerte
Refrain :
Aqui se queda la clara
La entraniable transparencia
De tu querida presencia
Lieutenant Léon Degrelle
Tu mano glorioso y fuerte
Sobre la historia dispara
Cuando todo Santa Clara
Se despierta para verte
Refrain
Vienes quemando la brisa
Con soles de primavera
Para plantar la bandera
Con la luz de tu sonrisa
Refrain
Tu amor revolucionario
Te conduce a nueva empresa
Donde esperan la firmeza
De tu brazo libertario
Refrain
Seguiremos adelante
Como junto a ti segimos
Y con Adolf te decimos
Hasta Siempre, Léon Degrelle !
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Adieu vieille Europe.
Que le diable t'emporte.
Adieu vieux pays
Pour le ciel si brûlant de l'Algérie.
Adieu souvenir, notre vie va finir.
Il nous faut du soleil, de l'espace
Pour redorer nos carcasses.
Nous les damnés de la terre entière,
Nous les blessés de toutes les guerres,
Nous ne pouvons pas oublier
Un malheur, une honte, une femme qu'on adorait.
Nous qu'avons le sang chaud dans les veines,
Cafards en tête, au coeur des peines,
Pour recevoir, donner des gnons, crénom de nom
Sans peur en route pour la Légion.
Salut camarades,
Donnons-nous l'accolade,
Nous allons, au sac au dos, flingue en main,
Faire ensemble le même chemin.
A nous le désert,
Comme au marin la mer
Il nous faut du soleil, de l'espace,
Pour redorer nos carcasses.
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Les nénuphars jaunes n'avaient pas encore fleuri ; mais dans
les angles du pont de pierer qui enjambait en zigzag une allée
proche du salon de cérémonie, des iris poussaient leurs
inflorescences blanc et violacé hors du fourreau pointu de leur
feuillage vert.
Son oeil fut attiré par le dos irisé d'un scarabée
qui, après s'être tenu sur le rebord de la fenêtre
maintenant s'avançait carrément dans la chambre. Deux raies
d'un rouge cramoisi couraient le long de sa carapace ovale, où
brillaient le vert et l'or. On le voyait agiter prudemment ses antennes
avant de poursuivre sa marche en avant sur les petites dents de scies
de ses pattes qui rappelaient à Kiyoaki de minuscules outils de
bijoutier. Au milieu des remous dissolvants du temps, n'était-il
pas absurde que cette tache minuscule de couleur richement concentrée
demeurât en sécurité dans un monde à elle ?
Peu à peu, cette scène le fascina. Petit à petit,
le scarabée continuait à se faufiler, corps chatoyant qui
s'approchait de lui comme si son cheminement sans but avait enseigné
que dans la traversée d'un monde en changement perpétuel,
l'unique chose qui importe était de rayonner de beauté.
- Yukio Mishima, Neige de printemps
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