Je me suis laissé aller à une petite rasterbation,
et je trouve le résultat très sympa. Si je suis de bonne
humeur, je mettrai peut-être le fichier à disposition.
Il y a quelque chose à trouver dans le rôle symbolique de
la couture : l'aiguille qui détruit, transperce, mais consolide
et répare en même temps. Mais je ne sais pas quoi, encore.
Etant un garçon très versatile, je suis plutôt de
bonne humeur aujourd'hui. Usé, au bout du rouleau, mais mon estomac
me laisse tranquille et je n'ai pas eu de crise de panique ces dernières
24 heures. Donc, je suis de bonne humeur, et finalement en assez bonne
forme. Hier soir, je suis allé à un très grand concert,
avec trois groupes, Ile-de-France,
Zeta Zero Alfa
et Fraction.
Vraiment très bon. On a un peu galéré pour accéder
au lieu du concert, avec visite de la Gendarmerie qui avait un peu envie
de pogoter avec nous, peut-être. Vu pour la première fois
une magnifique RX-7.
Aussi rare que classe. Pas mal de retard dans la préparation, alors
on a eu droit aux discours, avec les orateurs perchés sur le toît
d'une 205. J'en ai profité pour rencontrer pas mal de gens, que
je n'ai que rarement l'occasion de croiser. Trouvé un autre fan
de chemises hawaïennes dans la mouvance, mais il est plutôt
branché treillis cam, alors que les miens sont plain
kakis.
Il aura fallu patienter environ deux heures avant de
pouvoir écouter le premier groupe. Pas fameux, le son était
vraiment pourri. Si mes voisins de tas ne connaissaient pas déjà
les paroles par coeur, ce qui m'a permis de les comprendre en partie, ça
aurait été de l'hébreu pour moi. Bref. Heureusement,
le deuxième groupe, les Italiens de ZZA ont mis le feu.
Pour l'anecdote, c'est le dos d'un des membres du groupe,
qui a vraiment dû se demander pourquoi un fan voulait prendre juste
son t-shirt en photo. Mais bon, c'était juste le slogan qui m'éclatait,
et je ne connaissait pas sa tête avant de le voir monter sur scène.
La scénographie est assez géniale, toute simple, avec un rétro-projecteur
bombardant des images fortes derrière les musiciens. Présence
énorme.
Tous les Italiens qui étaient là (et ils
étaient nombreux) ont évidemment mis le feu pour soutenir
leur groupe. C'était excellent. J'ai également été
impressionné par l'élégance et l'esthétique
du public, à de rares exceptions près. C'était assez
plaisant.
Pratiquement dès le début du vrai pogo avec les ritals,
l'ambiance avait un peu tendance à osciller entre la mélée
de rugbymen et le hammam à la turc. C'est assez ignoble, en fait,
et je suis pas super fana du trip corps moites et virils (contrairement
à ce qui se dit dans certains milieux).
Après le passage de ZZA, j'avais un peu peur
que l'ambiance retombe, parce que ce n'est pas facile de passer après
toute cette furia. Fraction a relevé le défi, avec
maestria, la présence scénique de Philippe n'y étant
pas pour rien. C'est parti sévère dès le début,
comme si les Italiens n'étaient qu'un échauffement. Je me
suis même laissé aller à pogoter, ce que je n'avais
pas fait depuis pas mal d'années. Vraiment excellent.
La soirée s'est terminée vers deux heures
du matin, mais nous ne sommes allé nous coucher que vers cinq heures,
le temps de filer un petit coup de main pour le rangement. Résultat
des courses : j'ai l'impression d'être passé dans un sèche-linge,
programme coton, je suis couvert de bleus et courbaturé, et je suis
épuisé, faute de sommeil. Cool, quoi.
